Routines Swing

Les Routines Swing

sont nées de l’enchaînement de pas de solo swing repris en groupe.
Les routines sont bien connues des danseurs de swing telles que le shim sham, le jitterbug stroll, le tranky doo, le Al & Leon shim sham, le Dean Collins shim sham, etc… que nous vous proposons de découvrir en grande partie de Septembre à Décembre sous forme d’ateliers de 3 ou 6 heures.

 « Shim Sham – Al Minns & Leon James »

 « Jitterbug Stroll – Ryan François »

 « Tranky Doo – Harlem Hot Shots »

 « Dean Collins Shim Sham – Arnas Razgūnas & Martynas Stonys »

Balboa

Le Balboa

est un hybride du «Collegiate Shag» faisant partie de la famille des danses Swing, qui se dansent en 8 comptes. C’est une danse des années 20.

Il est dansé dans une position fermée, sur des rythmes rapides, on y utilise quelques «Break away» et quelques variations avec des tours. Aussi appelé «Bal Swing», on peut y intégrer des pas de Lindy Hop et vice-versa.

Maxie Dorf, un grand danseur de Balboa malheureusement décédé, raconte qu’en 1937 les Ballrooms étaient tellement remplis que la seule danse permise était le Balboa sans aucun «break away». C’est seulement quelques années plus tard que les Ballrooms ont commencé à permettre des variations dans la danse et ainsi pouvoir ouvrir et fermer le couple.

Collegiate Shag

Le Collegiate Shag,

une danse swing née dans les années 1920, est popularisée par les étudiants des universités qui rivalisaient dans des compétitions. Elle a une histoire similaire aux autres danses swing de cette époque, telles que le Charleston, le Lindy Hop et le Balboa.

Cette danse est connue pour son pas de base sautillant et ses jeux de jambes très énergiques. Elle est normalement dansée en couple fermé. La base est en 6 temps mais peut varier si l’on rajoute des « quick, quick », des « slows », des « slides », etc… C’est une danse ludique et tonique pleine de gaîté et de spontanéité. On peut facilement jouer en dansant le shag.

Lindy Hop

Le Lindy Hop,

cette danse en 8 temps, est née au sein de la communauté noire de Harlem dans les années 20. Savant mélange de Danse Africaine, Danse de Salon, Boogie-Woogie, Claquettes et Charleston, le développement du Lindy Hop est naturellement associé aux succès des Big-Bands de Jazz au début des années 30.

En mai 1927 lorsque Charles Lindberg traverse l’atlantique à bord de son avion « Spirit of St Louis » les journaux américains titraient : » The Lucky Lindy Hop’s the Atlantic ! » (Le chanceux Lindy a sauté l’atlantique !) C’est alors qu’un journaliste interpelle un danseur du Savoy (Georges Snowden) et lui demande : « Qu’est-ce que vous dansez là ! ? » Le danseur, qui s’était laissé influencer par les titres des journaux lui répondit : » This is the Lindy Hop man ! Lindy Hop!… Le nom est resté. Les GI’s américains l’ont appelé dans le courant des années 40 le « Jitterbug ».

De nos jours, le Lindy-hop sous ses différents styles se pratique dans le monde entier car depuis plus de 20 ans cette danse ludique, explosive et surtout très créative a su s’imposer dans tous les pays.

Rock Be-Bop

Le Rock

apparaît en France à la fin de la seconde guerre mondiale sous le nom de «Be-Bop». Il se danse en 6 temps et peut se danser aussi bien sur des musiques swing que sur des musiques rock’n roll.

C’est par le biais des GI’s américains que le Be-Bop est apparu en France à la fin de la seconde guerre mondiale. Il descend dans les caves de jazz de Saint-Germain-des-Prés (Le Caveau de la Huchette ou le Club Saint Germain) au moment de la grande mode musicale des «Be-Bop sessions» (Charlie Parker, Dizzy Gillespie, etc.) en 1945 et se transforme en rock’n roll dans les années 60.

Le style musical, appelé Be-Bop par les musiciens, n’était paradoxalement pas dansable. Mais en parallèle, les danseurs évoluaient sur le jazz traditionnel et le jazz New-Orleans, très en vogue et très dansant à Saint-Germain (Sydney Bechet, Claude Luter). D’où le nom de Be-Bop donné à cette danse des caves style d’origine exclusivement français et parisien, avant de s’exporter plus tard dans le sud de la France dans un style différent. En résumé, le Be-Bop est donc une danse française, typique de Saint-Germain-des-prés, sur une musique américaine. On pourrait aussi l’appeler «le swing français».

Le Swing est un courant musical issu du jazz noir américain et caractérisé par un tempo enlevé et une pulsation régulière. Il est apparu à la fin des années 1920 avec de grands noms de musiciens noirs tels que Duke Ellington, Count Basie ou Louis Armstrong, avant d’être popularisé auprès des blancs dans les années 1940 par des orchestres tels que ceux de Benny Goodman ou bien de Glen Miller.